La croissance des formations -par l’entretien professionnel biannuel et l’entretien professionnel d’état des lieux récapitulatif des 6 ans ; le FNE, les Transcos, le CPF, les Plans de développement des compétences- est prévisible pour le printemps prochain.

Les dates limites des entretiens professionnels déjà reportés en raison du Covid de fin Décembre au 31 mars, font l’objet d’un nouveau report à la date limite du 30 juin. (Ordonnance 2020-1501 du 02 /12/2020).

Cela permet aux entreprises d’utiliser ce délai pour organiser les entretiens professionnels bisannuels et entretiens d’états des lieux récapitulatifs des 6 ans… (avec sinon obligation d’abondement de 2000 Euros au CPF du salarié…).

Étant donné les circonstances difficiles dues au Covid, beaucoup d’entreprises n’ont pas réalisé ces entretiens avant la fin d’année 2020. Ce sursis va logiquement correspondre à une période de choix des orientations professionnelles, d’éventuelles reconversions et donc de nouvelles formations.

Les formateurs et organismes de formation doivent être alertés sur cette demande à venir et s’y préparer. Certains peuvent déjà intervenir dans la préparation et l’organisation des entretiens dont la forme et les thèmes sont définis de manière stricte par la loi.

Au plan de développement des compétences et à l’utilisation du CPF, viendront s’ajouter les plans de reconversion (cf. FNE et TRANSCO).

Ces plans de Transition Collective, doivent être construits à l’échelle des régions et des bassins d’emploi avec :   

  •  d’une part, recensement des entreprises en difficulté de recrutement et des métiers « porteurs » définis par les CREPOF (Comité Régional de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelle) ; listes répercutées sur les DIRRECTE et par eux vers les OPCOS
  •  d’autre part, au niveau de l’entreprise un accord de Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels entre les partenaires sociaux (+ de 300 salariés) définissant les emplois menacés et APLD ou une liste sans accord nécessaire (petites entreprises) ;

La mise en place de ces listes se fait avec l’aide de la DIRRECTE au besoin.

 La prise en charge de ces formations nécessite un accord avec un organisme de formation et certaines conditions : formation vers une profession « porteuse » dans la région ; formation certifiante ; de durée maximale 24 mois ou 2400 h.     

Les dispositifs Transcos n’incluent pas bien sûr les formations d’adaptation au poste de travail ou d’évolution dans le poste de travail qui font partie du Plan de Développement des Compétences habituel de l’entreprise, avec son financement propre.

Les dates limites imposées par l’état pour les décisions de formations, les nécessités de reconversions auxquelles s’adressent les Transcos et les différents types de formation augmentant avec la reprise post vaccinale, devraient se conjuguer pour imprimer à la formation un fort regain dès le printemps …